LE MONT GRELLE
Dans le Massif de l’Epine
Après une semaine bien arrosée, petite promenade de santé en lisière de Chartreuse. La neige encore bien présente ce 27 avril, dès 1300m d’altitude, ne permettant pas de s’aventurer vers de longues et hautes excursions, c’est l’occasion de faire la connaissance du Mont Grelle (ou Grêle) alt. 1427m.
Peu après Attignat-Oncin, à proximité du point de départ, une altière et généreuse cascade accueille les randonneurs et alimente l’étroit torrent qui se faufile en contrebas. C’est donc accompagnés par la musique des sources que nous empruntons le chemin de la Pissoire, sentier qui d’emblée s’élance très raide à travers la forêt.
Des fonds de ravins émergent de hauts sapins rectilignes voulant rejoindre le ciel. Le terrain gorgé d’humidité ne facilite pas la montée. Des petits névés de plus en plus nombreux éclairent le sol. Le chemin forestier qui suit a une pente douce, mais il est copieusement enneigé ! Nous arrivons enfin au soleil dans une prairie en friche et sèche, colonisée de framboisiers bourgeonnants au pied desquels apparaît le bleu délicat des cils de St-Joseph. Et voici, offerts comme un cadeau, deux petits tapis de jonquilles !
Nous poursuivons sur la crête en vue d’atteindre, après la table d’orientation, le second belvédère dominant le lac d’Aiguebelette. Hélas, presque en bout de course, il faut renoncer à cause de l’enneigement. De retour au sec, pose pique-nique avec pour décor les premiers sommets de Chartreuse, du Vercors et, au-delà de l’immense vallée, les Monts du Lyonnais.
Descente par un chemin plus ensoleillé, agrémentée de la cueillette de pissenlits et de jolies fleurs de tussilage (souveraines paraît-il en infusion pour calmer la toux !). N’oublions pas à l’arrivée le rituel des exercices d’étirement ! (« qui veut voyager loin… »).
Ginette