Deux jours chamoniards exceptionnels : pas un seul nuage ne coiffe le Mont blanc et l’Aiguille du Midi.

 

22 septembre 2009

Le premier jour montée au Montenvers par le petit train à crémaillère.

Le balcon du Montenvers regarde la mer de Glace avec les Grands Charmoz d’un côté, La Verte et la tour rocheuse des Drus de l’autre, les arêtes de Rochefort et la face nord des Grandes Jorasses en toile de fond

Le sentier s'élève rapidement au dessus de l'hôtel du Montenvers.
L'effort est réel jusqu'au Signal de Forbes, entre de grosses dalles de pierres plates et des cairns. Une halte s’impose. Nous reprenons le sentier majestueux qui se dirige maintenant en direction de l'Aiguille du Midi dans un décor automnal magique et inoubliable. Le sentier descend assez raide en lacets et perd pas mal d'altitude avant de rejoindre une partie plus humide traversée par plusieurs petites cascades dues à la fonte des neiges. Très vallonné, le chemin laisse découvrir sur la droite l'ensemble du Balcon Sud depuis l'Aiguillette des Houches jusqu'aux Aiguilles Rouges et à l'Aiguillette des Posettes....

 

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Le 23 septembre

Deuxième jour Tré les Eaux : journée très sportive

Départ du Buet.

Nous laissons à notre gauche l'entrée du vallon de la Bérard pour nous diriger vers Trè les Eaux, le long du torrent. L'itinéraire devient plus chaotique en s'approchant de zones rocheuses que nous franchissons sans difficulté. Le sentier bien marqué et balisé ne pose pas de problème d'orientation. La forêt s'éclaircie , au loin, à notre gauche la tête de la Chevrette. Plus haut, nous approchons la base des Cornes de la Loriaz culminant à 2700 m pour descendre un peu en direction d'une plateforme herbeuse qui mène au vallon de Trè les Eaux. Nous longeons le flanc de la moraine ; après un passage équipé de chaîne et de câble que nous franchissons avec prudence ( merci Pierre pour ton aide) nous accédons au vallon, et là oh surprise nous retrouvons nos copains qui terminent de déjeuner et ….interloqués de notre arrivée. Le paysage est magnifique, l'ambiance austère et sauvage ne laisse entrevoir aucun névé. Sur le chemin du retour, le paysage à l'est s'ouvre vers les glaciers d'Argentière et du Tour, à notre gauche splendide panorama avec le sommet du Mont Buet. Près du hameau des Granges, une vipère a osé traverser le sentier sur la chaussure de Pierre, qui lui donna un coup de bâton fatal !

Aimée

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