LES ROCHERS DE LA BADE

Massif des Bauges

 

 

 

Ce 7 octobre 2008, le temps s’annonce beau et dégagé. Près de la station d’Aillon le Jeune, au parking de Crévibert, un sentier botanique mène rapidement en forêt. Le groupe de dix sept personnes se divise bientôt en deux. Certains partent vers le col de la Cochette. Les autres choisissent de faire connaissance avec les rochers de la Bade. De beaux spécimens se dressent sur le parcours, de plus en plus nombreux en gagnant de l’altitude. Le joli chemin, au sein de la végétation automnale, devient chaotique. Le groupe s’étire. Chacun trouve son rythme au cours de ces trois heures de montée, en suivant attentivement les marques bleues. Cet itinéraire est schtroumpfement bien balisé !

 

Un piton rocheux se détache. Est-ce l’arrivée ? Non ! Il faut encore marcher, crapahuter, vers cet autre où les plus rapides sont perchés. Mais passé ce point de repère, d’autres rochers attendent plus haut et plus loin. Gare aux glissades. Grimper, escalader, bien placer ses pas, prendre le temps d’admirer les belles montagnes des Bauges si colorées. Encore quelques efforts et voici le point culminant, ou presque… Il est là-bas, où les bras des amis s’agitent. Ouf ! On pose les sacs. Altitude 1850m : objectif atteint ! Le temps est magnifique, chaud, ensoleillé. Panorama à 180°. Au plus près, le Colombier ; au-delà des sommets d’alentour, la vue porte jusqu’au Charvin et au début des Aravis. De l’autre côté, la Chartreuse, Belledonne et devant le Mont blanc encore empêtré dans les nuages.

 

Pour le retour, plutôt que redescendre par ce terrain très accidenté et un peu glissant, mieux vaut semble-t-il regagner le chemin forestier (GR 96) plus confortable. Il suffit de passer cette petite ligne de crêtes en  direction  du Colombier. Et c’est reparti pour une bonne heure de marche acrobatique ! Enfin arrivée au col de la Cochette (alt. 1694m) en terrain « normal ». Les jambes se détendent. Les pieds n’ont plus besoin de réfléchir. Dans un peu plus de 2h30 nous aurons regagné Crévibert ! Mais quand on aime…

                                                                                                Ginette

                                                            

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Les rochres de la Bade