POINTE DE QUEBLETTE

COL DE L’OVINE

 

Massif des Bornes

 

 

Mardi 16 septembre 2008. Peu avant Thônes, nous prenons la direction de Thuy pour stopper après Le Sapey, au parking du Crêt (alt.987m). Un agréable chemin en forêt mène au carrefour de La Choisière (1290m), puis, en terrain découvert, devrait offrir la vue sur le versant nord du Mont Lachat. Mais aujourd’hui, vallées et sommets sont masqués de brume.

 

Le brouillard devient dense. Au col de la Buffaz (1500m) le grand chalet du même nom est pratiquement invisible. On entend les sonnailles des moutons … Un patou à l’air bienveillant s’approche, intéressé par nos fruits secs. Echange de quelques gestes amicaux et le droit de passage assuré, nous poursuivons dans la purée de pois. Si nous ne percevons pas l’étendue des 30ha de pâtures qui se succèdent jusqu’au prochain col, nous en apprécions le relief malgré les lacets du sentier !! La progression dans cette rude montée laisse tout le temps d’admirer les campanules et les centaurées parmi les herbes enjolivées de gouttelettes.

 

Puis la pente se fait plus douce, quelques blocs de rochers indiquent le col de l’Ovine (1786m) sans que nous ayons même vu le second chalet. Un semblant de sentier sur la gauche devrait permettre de gravir la Pointe de Québlette. Nous ne voyons ni l’un ni l’autre. Un peu plus loin, se dessine la Pointe de Puvat de la Montagne des Auges (jouxtant elle-même le Plateau des Glières, invisible en ce moment). A force d’avancer à l’aveuglette, nous décidons de rebrousser chemin jusqu’au chalet de l’Ovine (alt.1770m).

 

Pause casse-croûte, dans l’espoir de voir enfin le soleil qui fait de timides percées. Puis soudain, belle éclaircie, les voiles de brume se déchirent et apparaît la face herbeuse de la Pointe de Québlette  (1945m), juste au-dessus de nous !! De l’autre côté, la magnifique Pointe Percée (2752m) se détache de temps à autre dans le bleu du ciel entre deux nuages De la Chaîne du Bargy toute proche ne se montrera que le sommet du Jallouvre (2408m).

 

Le temps de l’après-midi est plus clément. La migration d’un immense troupeau de moutons, dirigé par son berger et l’indispensable patou, fera l’attraction de la descente. L’ascension de Québlette sera pour une autre fois, car nous avons bien l’intention d’en connaître davantage sur ce site certainement très intéressant.

 

                Ginette

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