TUNISIE DU 13 AU 20 JANVIER 2007

Samedi matin la météo et l’ambiance sont au beau fixe. Des amis Clinetorandes conduisent leurs camarades en gare d’Aix les Bains.

Notre objectif : rejoindre Lyon Saint Exupéry pour nous envoler vers la Tunisie. A l’aéroport, une surprise nous y attend : vol retardé, mais qu’importe ; nous attendons patiemment, chacun racontant ses petites histoires.

Dimanche, visite de l’île de Djerba, surnommée la « Douce ». Cette île jouit d’un climat maritime très ensoleillé, doux, favorable à la culture des oliviers et des dattes. Certains de ces oliviers sont millénaires ; nous apprenons que la récolte se fait toujours à la main.

Le lendemain notre périple en 4/4 dans le désert commence. Ici, il faut le dire, le tourisme est une activité très importante. Afin de favoriser les échanges beaucoup de pistes ont été goudronnées. Le désert est vaste ; nos guides trouvent toujours une piste ou quelques grandes dunes de sable rose pour nous faire apprécier le voyage en 4X4. Les cris et les éclats de rire mettent une chaude ambiance dans les voitures chaque fois que nous bondissons sur un trou ou gravissons une dune. Chaque jour, nous découvrons des villages différents où l’accueil est toujours très sympathique.

Médénine nous enchante avec ses maisons aux formes alvéolaires, Matmata avec ses habitations troglodytes. Chénini village perché dans un lieu désert, a vu, il y a quelques années, une grande partie des toits de ses habitations détruits par les pluies. Celles-ci exceptionnellement violentes, ont duré plusieurs jours. En effet, les charpentes construites avec des troncs de palmier dattier se sont écroulées du fait des infiltrations d’eau. Ksar Ghilane nous fait découvrir les charmes d’une nuit sous la tente en plein désert. Malgré la présence de sources chaudes nous ne sommes pas très courageux pour prendre un bain. La traversée du grand lac salé, le Chott el Djerid nous emmène vers les oasis de montagne. Merveilleuse présence de l’eau au milieu de ces paysages arides. L’eau grand problème des années à venir, est présente partout mais souvent très profonde ou de mauvaise qualité. Les « anciens » connaissaient sa valeur car dans les oasis elle était gérée par des sages qui régulaient la distribution aux jardiniers. La « corbeille » de Nefta reçoit plus de vingt sources.

Encore quelques achats pendant la visite du souk de la ville de Tozeur : les odeurs d’épices embaument l’air matinal .Tout en empruntant le bac du retour de Gabès à Djerba, nous pensons déjà à notre prochain voyage qui devrait être un trek au Maroc en octobre. Entre temps beaucoup de belles randos nous attendent.

Daniel

Photos Aimée Daniel, Pierre