Le Grand Som

(Massif de la Chartreuse)

 

 

Ce mercredi 3 août 2005 à 7 H du matin il n’y a pas beaucoup de monde sur la place de l’Eglise. Les vacances, les ennuis de santé, la pluie qui est tombée hier toute la journée et qui reste bien menaçante  ont décimé le groupe des randonneurs.

Qu’importe ils sont cinq bien décidés à partir, quatre habitués et le jeune Jean-Michel en vacances à St Inn.

 

Le Grand Som, avec ses 2026 mètres d'altitude, est le troisième sommet du massif. Nous partons depuis le parking du lieu-dit Le Château à Saint Pierre de Chartreuse. Le chemin s’élève dans les bois, il est rendu difficile par les fortes pluies de la veille, attention aux racines particulièrement glissantes. Nous approchons de la limite de la forêt, nous nous taisons et marchons silencieusement avec l’espoir de rencontrer des chamois. Ils sont bien au rendez-vous habituel, ils sont quatre à nous regarder tranquillement de l’autre coté du vallon, notre présence ne semble pas les inquiéter.

A l’entrée de la clairière notre amie la marmotte n’est pas sur le devant de sa porte, sans doute fait-elle fait la grasse matinée, l’épais brouillard qui ne nous a pas quitté tout au long de la montée ne doit pas l’inciter à sortir.

Encore quelques centaines de mètres dans le pâturage et nous arrivons au col de Bovinant à 1 645 mètres, après avoir traversé un troupeau de vaches perdues dans la brume.

Nous quittons le col pour entamer l’ascension du Grand Som, le brouillard est toujours présent et un vent du Nord glacial nous incite à sortir polaires et coupe-vent du sac à dos.

Le chemin se poursuit avec quelques passages où les mains doivent participer à l’ascension au même titre que les pieds, puis dans la brume de plus en plus épaisse la croix du sommet apparaît.

La table d’orientation nous laisse deviner le magnifique panorama qui récompense le marcheur, … par temps clair.

Il est l’heure de déjeuner, heureusement que le clinton, bien connu des fidèles de cette rubrique est là pour nous réchauffer, merci Pierre. La température doit être négative car du givre se forme sur un bonnet de laine ! Après un pique nique assez rapide nous entamons la descente par le sentier des moutons.

Comme toujours nous sommes étonnés d’avoir tant monté, mais à travers les arbres notre voiture apparaît. Encore une magnifique journée où la chaleur des relations du groupe a remplacé le soleil qui avait décidé de bouder.

                                                                                                                                                      Philippe.

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Un chamois de l'autre côté du vallon