La Montagne du Charbon, Pointe de Banc Plat (1907m)

13 juin 2006

 

Quatorze au départ et quatorze en haut, ce n’était pas si évident par cette journée chaude, un dénivelé cumulé de près de 1000 mètres et surtout une grimpette finale qui en a secoué plus d’un ou plus d’une !

 

Au départ du parking du Reposoir (1165 m), contre toute attente, le ciel était un peu nuageux, il ne l’est pas resté longtemps et bien vite le bleu est réapparu. Un premier raidillon, un court sentier ombragé puis nous parvenons à une chèvrerie d’alpage.

 

Les attributs d’un bouc noir fascinent Pierre un moment… N’est pas bouc qui veut !

 

Fort sympathique, le jeune chevrier, nous indique un raccourci et nous voilà en sous bois  sur un sentier vallonné préparé pour la toute proche montée en Alpage des troupeaux.  Un écureuil sculpté dans la masse à la tronçonneuse nous y attend. Puis le chemin devient caillouteux, fort heureusement des marches retiennent les pierres tant bien que mal. Devant nous au loin le Lac d’Annecy et en arrière plan, les Dents de Lanfon et le Parmelan, le tout dans une brume matinale. Un peu plus haut un superbe Alpage s’étale devant nous. Le Chalet de la Combe (1572 m) est désert. Au fond quelques névés. Au bord du sentier quelques anémones blanches méritent les photos.

 

Et à propos de fleurs, voilà le bouquet final, la grimpette de ce sentier qui nous conduit au sommet. Le groupe s’est étiré. Robert et Buc sont déjà au sommet. Que va faire Dédé ? Eh bien monter ! Bravo ! Il lui en a fallu du courage.

 

Allez à table ! Devant nous le Trélod,  l’Arcalod lui se dresse dans ce qui reste de brume. Au fond la Sambuy.

 

A la descente une pause au Chalet de la Combe est appréciée de tous et permet d’échanger quelques informations montagnardes avec un groupe de marcheurs Annéciens. Le chemin caillouteux nous offre cette fois une vue dégagée du Lac mais attention aux glissades. Revoilà le sous bois. Le sentier vallonné de l’écureuil paraît plus dur qu’à l’aller, tiens donc !

 

Achètera-t-on du fromage de chèvre ? Hélas non, le chevrier s’est absenté.

 

Retour au parking. Comment s’appelle-t-il déjà ? Ah oui « Reposoir », je crois savoir pourquoi !

 

                                                                                                           Jean-Paul R.  

 

Photos Daniel, Jean Paul

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