La Pointe de Rognier

 

    Sept heures St Inn s’éveille. L’objectif est aujourd’hui la Pointe de Rognier(2451m), superbe belvédère du massif des Hurtieres. L’age moyen de l’expédition est largement abaissé par la présence d’un valeureux lyonnais de 10 ans ½, Paul Hugo.

Le ciel est clair mais en arrivant vers Montmélian une épaisse couche de nuages couvre les sommets. A la chapelle de Prodin le moral et la température sont au plus bas. Qu’à cela ne tienne nous démarrons doucement par la piste forestière et là surprise notre ami Robert trouve un petit carré de chanterelles ! Et la chance continue car au détour du chemin le brouillard se lève et nous apparaissent sur le ciel d’azur les crêtes décharnées des Grands Moulins, sommet de 2500m dont le décor minéral et désolé nous emplit de bonheur. Petit arrêt aux refuges des Platières et déjà nous sommes au col de La Perche. Encore une heure et la croix du sommet se détache sur le ciel bleu. Une table d’orientation nous indique les noms des sommets environnants. Nous décidons de redescendre au col ou nos amis nous attendent dans un trou de verdure.

Hélas tout a une fin, mais avant de rejoindre les voitures nous devons encore escalader une petite butte qui après le « Clinton millésime 2004 »nous paraît un Everest.    

                                                                                                                                                                    Daniel

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Tandis que le premier groupe « s’échappe » vers la Pointe de Rognier, le second flâne et « herborise ». Après le refuge de Grande Alpe, s’étend une véritable prairie à queyrelle (ou queyrellin). Dans ces vastes espaces d’adret autrefois fauchés, aujourd’hui dominés par une herbe robuste aux gros épis à l’allure de céréales, une quarantaine d’espèces fleurissent de fin juin à fin juillet. En un désordre merveilleux, de la verdure faite d’oseille sauvage, de rhubarbe des moines, d’arbrisseaux, de fougères, d’alchémille, de plantes rampantes ou géantes, surgit une profusion de fleurs éclatantes. Un peu plus loin, de part et d’autre du sentier conduisant au col, parmi les rhododendrons dont seulement quelques uns sont encore parés de rose carmin, se déploient les grandes gentianes jaunes en début de floraison.

Arrivée au Col de la Perche, où le record de vitesse de nos amis revenant de la Pointe de Rognier et notre record de lenteur nous permettent de déjeuner ensemble. Retour par le plateau de vastes prairies avec vue sur le Mont-Blanc et les jolis pics de la Chaîne de la Lauzière.

                                                                                                                                                                    Ginette

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